De notre côté, cap sur le Sud : bain de famille, bains dans la Grande Bleue, bains de soleil, enfin ! Je vais retrouver ma Zuzu après un mois d'absence, elle sera toute dorée et ses cheveux auront blondi, elle m'étourdira de ses bavardages d'ado-qui-vit-sa-vie-loin-de-sa-maman. Ma maman à moi fera sa blanquette en plein été et Papa gagnera de façon éhontée au tarot. Je barboterai dans la piscine avec mes neveux et nièces, je m'extasierai de voir combien mon filleul a grandi, je papoterai sans fin avec ma soeur, on a six mois de conversation en retard... On retrouvera les cousins, on ira voir les copains et on se fera servir des grandes salades et du rosé bien frais directement sur la plage de Lou Souleil. Et bien sûr, nous irons faire un tour aux Rencontres d'Arles. Cette année, c'est l'enfant du pays, Christian Lacroix, qui en est le commissaire, et j'ai entendu dire que du coup c'était devenu plus "branché". J'espère qu'on retrouvera quand même la magie des autres années. Promis, je vous raconte à la rentrée. Beau mois d'août à tous !
jeudi 31 juillet 2008
Fermé pour cause de vacances
De notre côté, cap sur le Sud : bain de famille, bains dans la Grande Bleue, bains de soleil, enfin ! Je vais retrouver ma Zuzu après un mois d'absence, elle sera toute dorée et ses cheveux auront blondi, elle m'étourdira de ses bavardages d'ado-qui-vit-sa-vie-loin-de-sa-maman. Ma maman à moi fera sa blanquette en plein été et Papa gagnera de façon éhontée au tarot. Je barboterai dans la piscine avec mes neveux et nièces, je m'extasierai de voir combien mon filleul a grandi, je papoterai sans fin avec ma soeur, on a six mois de conversation en retard... On retrouvera les cousins, on ira voir les copains et on se fera servir des grandes salades et du rosé bien frais directement sur la plage de Lou Souleil. Et bien sûr, nous irons faire un tour aux Rencontres d'Arles. Cette année, c'est l'enfant du pays, Christian Lacroix, qui en est le commissaire, et j'ai entendu dire que du coup c'était devenu plus "branché". J'espère qu'on retrouvera quand même la magie des autres années. Promis, je vous raconte à la rentrée. Beau mois d'août à tous !
lundi 28 juillet 2008
Les liens du mariage

vendredi 25 juillet 2008
Cent fois sur le métier...
"La pluie ? Nous, on n'a pô ça ici." Comme nous sommes malgré tout des gens prudents, nous avions vérifié la météo avant de partir et, même s'il ne faisait pas très chaud, le temps était suffisamment beau pour apprécier les superbes photos dans leur écrin de verdure. C'est aussi la seule expo où nous pouvions emmener Toutou qui, truffe au vent, avait l'air d'apprécier.
Cette année cependant, la foule était différente de celle de notre précédente virée. Nous étions en juillet et les touristes semblaient tous s'être donné rendez-vous dans ce petit coin de Bretagne intérieure. L'Argoat faisait la nique à l'Armor, si vous me pardonnez l'expression, ses plages ne faisant pas recette en ces temps de météo capricieuse. Visiblement, l'expo photo c'était juste la cerise sur le gâteau. Ce n'était pas elle qui avait attiré les foules mais les atouts intrinsèques de cette jolie cité de carte postale. Vous enleviez les photos et vous pouviez très bien vous imaginer à Dinan, Guérande, Provins, St Guilhem-le-Désert, Gordes, Conques ou Les Baux de Provence, bref tous ces beaux villages de France dont les touristes hexagonaux ou étrangers raffolent, l'été venu. Savez-vous à quoi on les reconnaît ? Pas seulement à leurs maisons à colombage, à leurs rues pavées, à leurs spectacles de rues, non. A leurs boutiques d'artisanat ! Savonniers, enlumineurs, souffleurs de verre, potiers, mosaïstes, calligraphes, tous ces métiers d'art qu'on trouve inévitablement dans nos beaux villages me plongent à chaque fois dans un abîme de perplexité. Cette survivance de vieux métiers médiévaux n'est-elle pas anachronique au 21è siècle ? Une fois ôté le côté folklorique, qui cela peut-il attirer à part quelques néo-babas ? Et surtout, en cette période de bourses plates, comment arrivent-ils à vivre de leur art ? Avant de partir en vacances, je soumets à votre réflexion mon marronnier de l'été...
samedi 19 juillet 2008
Nostalgérie (2)
dimanche 13 juillet 2008
Chic, c'est Chic !

Quand je séjournais aux États-Unis, j'avais découvert une émission que j'adorais regarder. Elle s'appelait "E!" (comme Entertainment mais à prononcer iii ! genre groupie hystérique de Tokio Hotel). C'était composé de minis-reportages sur les stars, on apprenait tout de la vie et de la carrière de Julia Roberts, Jennifer Aniston ou Uma Thurman, pas-sion-nant, je vous dis. L'été dernier, alors que je passais quelques jours chez ma sœur qui est câblée (dans les deux sens du terme), j'ai regardé la même émission en VF cette fois, en faisant mon repassage avec, à mes côtés, mes trois neveux de 12, 7 et 3 ans tout aussi scotchés que moi ...
Dans le même esprit, je raffole d'une émission tout aussi futile quoique plus instructive, de la très sérieuse chaîne Arte. Evidemment, elle passe à des heures où on est censé travailler et justement, je l'ai découverte pendant mes mois d'inactivité. Vendredi, je ne déjeunais pas avec mes copines, je n'avais pas de Midi-Musée (c'est les vacances !), je me suis fait un petit plaisir, une demi-heure de Chic, en buvant mon café. Le pied ! D'abord, le générique est original, la présentatrice qui répond au joli prénom d'Eglantine est mignonne comme un cœur, façon Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany, elle est pétillante, toujours habillée super "Chic" et elle s'exprime bien, ce qui ne gâte rien. Quant au contenu, c'est superficiel juste ce qu'il faut, on y apprend la "véritable histoire" du sac Kelly ou de la Chupa Chups, on suit les tendances des nouveaux designers à Madrid, Berlin, Londres ou Bruxelles, et un-jeune-chef-très-doué nous explique comment réaliser un soufflé à l'Earl Grey ou un sorbet à la bière. So chic ! Voilà, c'est ma récré à moi et j'assume parfaitement mes goûts de midinette comme dit BrB que tout cela horripile. D'ailleurs, entre nous, seules le filles peuvent comprendre, non ?
jeudi 10 juillet 2008
La faute à Erwan

Démonstration :
On dit que les bretons sont têtus. J'ai, je crois, l'explication la plus logique. Tout a commencé quand les premiers hommes sont arrivés en Bretagne.
- Ça pue ici, il pleut tout le temps, on se barre ?
- Non, on est ici on reste.
- Grrrui ! ("ça craint" en cochon)
- Attends, il parait que plus bas, y a tous les jours du soleil,
des filles en maillot de bain, du champagne et j'en passe!
- M'en fous, j'y suis, j'y reste.
- Arrête, on va se cailler ici, on va déprimer, on va boire, et on aura l'air de gros cons avec des K.ways et des bottes toute l'année !
- M'en fous.
- Moi, je me casse mais réfléchis Erwan, tu vas faire chier
des générations et des générations en peuplant par ici.
- Tant mieux !
- Toi tu restes avec moi.
Voilà, c'est cohérent.
Merci à Leslie pour cet emprunt.
mardi 8 juillet 2008
Ex Libris
and if any is left I buy food and clothes" (Erasmus)
Il se trouve que BrB aime autant lire que moi, tout matheux qu'il soit. J'ouvre une parenthèse, BrB c'est mon mari, ou Éric pour les habitués, mais depuis qu'il surfe dans la blogosphère, il revendique un pseudo lui aussi. Dont acte. BrB, donc, qui aurait pu faire sienne la devise d'Erasme (quand il part faire les courses, je ne suis pas sûre qu'on aura à manger mais lui est déjà le nez plongé dans son nouveau bouquin...) et moi, avons passé récemment deux jours à quatre pattes à vider les 45 cartons de livres qui dormaient dans la cave depuis septembre. Date à laquelle nous avons déménagé de notre grande maison où tout un pan de mur était occupé par une bibliothèque home made en carreaux de plâtre (jolie mais intransportable) pour notre appartement actuel. Question pépettes, il y avait toujours d'autres priorités et puis, nous voulions prendre notre temps pour trouver un écrin idoine et ad hoc à nos vieux copains.
Bon, pour être honnête, j'ai trouvé ça crevant. Au début, je classais tout bien comme il faut, par taille, auteur, collection, voire les trois ! A la fin, on bouchait les trous. Malgré un tri que nous avions cru drastique au départ, à l'arrivée nous nous sommes retrouvés avec 5 cartons incasables. Choix cornélien, que garder, que donner ? Curieusement, on s'est plutôt débarrassé des bestsellers récents et une fois de plus, on a ressorti de la naphtaline nos vieux Folio des années 80 (les Dos Passos, Steinbeck, Gide, Camus, Sartre et Beauvoir...) et tous les Rougon-Macquart qu'on pourrait pourtant trouver à deux balles du bout chez n'importe quel bouquiniste... Vestiges de nos jeunes années ?