Je n'aime pas les lundis. Ça me fait penser à cette vieille chanson d'un groupe anglais, les Boomtown Rats je crois, qui était inspirée d'un fait divers : "(Tell me why) I don't like Mondays". Si je me souviens bien, une ado avait tiré sur des élèves dans un collège américain et pour expliquer son geste, elle avait dit : "j'aime pas les lundis".
Quand j'étais au chômage, je les détestais parce que, une fois mon mari parti au boulot et ma fille au lycée, je me retrouvais seule avec la maison sens dessus-dessous, le frigo vide, et une totale apathie. Je ne pouvais pas me consoler en déjeunant avec une copine car elles avaient toutes une grosse journée qui les attendait avec une méga-réunion en plein milieu. Une ou deux fois, j'avais invité une copine chômeuse comme moi mais c'était encore plus démoralisant, et je n'ai pas renouvelé l'expérience. Depuis que je bosse, force m'est de constater que mon aversion pour ce premier jour de la semaine ne s'est guère arrangée. Ça commence le matin. Encore dans le rythme du week-end, autour du petit-déjeuner, tout le monde est de mauvaise humeur et "à la bourre". Ensuite, sur la route, il y a plus de monde que les autres jours. Logique, personne ne prend de RTT le lundi. A mon bureau, on est une petite équipe et on a droit à la bise quotidienne des collègues, ce que je déteste et arrive parfois à esquiver. Mais le lundi, comme je reviens après trois jours, je me sens obligée de faire la tournée de bisous. Le lundi, c'est le jour où je trouve mon bureau que j'avais laissé bien rangé le jeudi soir, recouvert d'une tonne de papiers (j'ai pourtant une bannette ...). C'est aussi le jour de la fameuse réunion à horaire très flottant. Quand je suis arrivée, c'était dès 9 heures - 9h30. Au moins, on était tout de suite dans le bain. Ensuite, c'est passé à 11 heures ce qui fait qu'on était sûr de ne pas faire de pause-déjeuner. Depuis quelques temps, elle a été déplacée à 16h30 - 17 heures. Je suis censée finir à 17h30 mais tout le monde semble l'avoir oublié. Il faut dire que je travaille dans une agence de pub, un monde qui n'a rien du Magic Kingdom de notre cher Président où les heures supp' seraient payées. Le bon côté des choses, c'est que c'est une journée qui passe vite et qu'on a ensuite le reste de la semaine pour l'oublier...
Et puis, comme j'ai commencé par une chanson, je finirai par une autre. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais, depuis quelques temps : "Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais"...
Et puis, comme j'ai commencé par une chanson, je finirai par une autre. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais, depuis quelques temps : "Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais"...
8 commentaires:
Sorry Ppn, j'adôôre les lundis, le PP est au bureau, les enfants à l'école et moi enfin seule....
C'est bien, il en faut ...
J'aime tous les jours de la semaine depuis que je ne travaille plus. J'adore Magritte comme toi...
Ce n'est pas rendre justice à ce tableau que j'aime particulièrement, et qui me sert de fond d'écran depuis des années, que de l'avoir choisi pour illustrer ce post. En même temps, c'est pour moi la parfaite illustration de l'évasion.
Comment ne pas se retrouver tout ou partie dans ce que tu décris... Et je suis amusé de voir que dans le tableau, si tu parles d'évasion, tu les vois monter. Moi, je les vois immobiles, et c'est moins agréable comme sensation... Ce qui n'enlève rien à cet univers extraordinaire de cet artiste génial! Bien au contraire: j'aime être chamboulé. ;o)
Moi j'aime bien les lundis, parce que c'est aujourd'hui que je découvre ton blog ! :)
Bienvenue sur mon blog à Homosapiens et Karmara ! Et merci à tous pour vos commentaires. Quand je pense que j'ai longtemps hésité à le rendre public, ça aurait été dommage de s'en priver !
Hé hé c'est qui qu'y avait raison ? Les talents ne doivent pas rester cachés. Bises Travailleuse ;-)
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