vendredi 12 septembre 2008

Abba ça alors !

Parmi les nombreuses choses que BrB ne comprend pas chez moi, il en est une que j'assume parfaitement aux risques d'être taxée de ringardise : je suis fan d'Abba. Et ce, bien avant l'Abbamania ambiante et la comédie musicale Mama Mia qui fait le plein de spectateurs de Broadway à Londres en passant par Paris. D'ailleurs, je suis assez midinette pour courir la voir si l'occasion s'en présentait. En revanche, le film qui en est tiré et qui sort cette semaine au cinéma ne me tente pas, et pas parce que la critique de Télérama l'a éreinté (je sais bien qu'eux, ils sont plutôt suédois tendance Bergman) mais parce que l'histoire me semble bien loin de l'aventure originelle. Non, mon Abbamania à moi remonte à plus de vingt-cinq ans, à 1982, pour être précise. Je suis depuis peu employée dans une compagnie aérienne et je me retrouve dans une ambiance très cosmopolite en formation à Rotterdam. Je ne sais pas si vous connaissez ce joyeux port de pêche (en fait le plus grand port du Monde) mais la ville a été entièrement rasée pendant la guerre et donc reconstruite dans un style disons, vertical. En plein hiver, déjà qu'il ne fait pas chaud, se balader dans les rues n'a rien d'encourageant. Mais rien n'arrête ce soir-là quatre jeunes filles décidées à faire la fête. Il y a là Betty la Norvégienne, Suzanne l'Allemande, Donatella l'Italienne, et l'auteure de ces lignes. Nous nous apprêtons à sortir, quand soudain, du lobby de l'hôtel s'échappent des flonflons discos reconnaissables entre mille. C'est Fernando. J'adore cette bluette et, des années après quand je l'entends, j'ai les poils des avant-bras qui se dressent (comment expliquer ça à un mari cartésien ?). Avec mes trois copines, nous sommes finalement restées à l'hôtel à écouter des clones hollandais de Abba, et on s'est fait un mini-Eurovision en braillant à tue-tête Waterloo, Dancing Queen, Knowing me, knowing you (ha-ha), etc. Cet été, Arte a consacré une soirée entière à la saga d'Abba. Evidemment, je ne pouvais pas louper ça. De rousse, Frida est devenue blonde, Agnetha est restée blonde platine et, à 60 ans, je trouve qu'elle a une classe folle. Je sais, c'est difficile à croire quand on repense aux tenues inimaginables qu'elle portait à l'époque. Quant aux deux garçons, Benny et Bjorn, malgré les années et une pilosité légèrement différente, on n'arrive toujours pas à savoir lequel est lequel. Pour moi, Abba restera toujours associé à cette soirée d'hiver de 1982 à Rotterdam. Un an après, le groupe se séparait. La légende, elle, ne faisait que commencer.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh oui, je suis fan moi aussi ! Abba me met le cœur en joie, ça marche à tous les coups. A Stockholm, un musée Abba se prépare et apparemment, ils font les choses en grand ! D'autant que là-bas, dès qu'on entre dans une boutique, on entend Abba (ou quelque chose de très ressemblant).

Simplement ... a dit…

Et de trois!
Je suis fan aussi !
Et tant pis si on ne comprend pas, ABBA, c'est ma jeunesse, et je les aime pour toujours.
Bisous et très belle après-midi.
Marie-Ange

Il a fait tellement bon l'hiver dernier qu'ils n'ont pas eu besoin d'être délogés ...

Anonyme a dit…

Bon ben les filles nous serons quatre...merci Ppn pour ce petit moment de nostalgie...

Zuzu babysitte toujours ?

Anonyme a dit…

Oula ! Une réunion de fans d'Abba... Je vais aller faire un petit tour alors ;-))

Anonyme a dit…

Je n'irai pas voir le film non plus, pas à cause de télérama qui n'aime que les filmes africains sous-titrés suédois, je préfère les écouter...

Anonyme a dit…

J'adore Abba , j'ai vu l'émission sur Arte , incroyable , une fille du groupe faisait elle même les costumes ,on était coiffées comme elles , les garçons étaient si beaux , peut-être un peu à l'étroit dans leur pantalon , nostalgie quand ça te prend !

Anonyme a dit…

Entendre des femmes responsables adultes et semble-t-il intelligentes, se pââââmer devant un quarteron de suédois/oises chantant d'une voix de fausset des scies mièvres et pleines de guimauves sur des musiques absolument sans imagination, purement mécaniques et remuant leurs fesses avec autant de sex appeal qu'une autruche libidineuse ayant décidé de séduire un ornithorynque, donc entendre cela, au delà de m'énerver fort, me laisse mesurer encore une fois l'ampleur du fossé qui sépare les hommes et les femmes !

Simplement ... a dit…

J'assume à 100% !
J'aime ABBA, et peu importe si ce n'est pas du bel-canto, je ne passe pas mon temps à les écouter, mais si par hasard je tombe sur une de leurs chansons, celà me fait plaisir.
TOUT SIMPLEMENT !
Bises PPN.

Anonyme a dit…

Moi aussi Marie-Ange, j'assume parfaitement. Quant à BrB (mon homme), comme je l'avais un peu provoqué, il répond, c'est son droit...
PS : Bises à toi aussi. Au fait, mon prénom c'est la moitié du tien et je te laisse deviner laquelle...