Nous évoquions l'autre jour avec mon homme les vieux films que nous affectionnions particulièrement, nos films cultes en somme, "Casablanca" (lui), "Breakfast at Tiffany's (moi), "La Vie est Belle" de Capra (nous) quand, au même moment, nous avons repensé à Manhattan. Il a donc couru les magasins samedi pour le trouver en DVD, et dimanche soir nous étions confortablement installés devant notre petit écran à le regarder.
Curieusement, il n'a pas vieilli. Bien sûr, il y a l'immonde frange frisotée de Diane Keaton, une chienne comme disait ma grand-mère (j'avais la même), les lunettes-hublots de Michael Murphy, son short flottant des plus seyants quand il joue au squash... Dans l'appartement de Mary-Diane, le téléphone en bakélite blanc ne cesse de faire entendre sa sonnerie aigrelette (pas de portable collé à l'oreille encore...), alors qu'elle tape ses articles sur sa Remington, l'ancêtre de notre MacBook. Quant à Woody Allen, le générique de fin a beau nous apprendre qu'il est habillé par Ralph Lauren, il reste toujours le même, avec ce style intemporel qui n'appartient qu'à lui.
Malgré ces quelques anachronismes, Manhattan, près de 30 ans après sa sortie, n'a pas pris une ride sans qu'on puisse vraiment dire pourquoi. Le fait qu'il ait été tourné en noir et blanc peut-être, la qualité de la photo qui fait que New York n'a jamais été aussi bien filmée, la musique de Gershwin - ah cette Rapsody in Blue ! ... - ou bien les thèmes abordés toujours actuels. Isaac-Woody y épingle le snobisme d'un microcosme intellectuel New-Yorkais qui tout aussi bien pourrait être de nos jours celui des bobos germanopratins.
Voici trois bonnes raisons parmi d'autres de revoir Manhattan :
Pour la scène où Isaac rencontre Mary, la journaliste pédante qui relègue son Dieu Bergman au rang de ringard, et l'entendre dire à sa girl friend : "Van Gogh ? Elle a dit Van Gogh ?" en essayant d'imiter son accent guttural qui se veut authentiquement batave. Pour celle où il dit à Tracy-Mariel Hemingway qu'elle a la voix de la souris de Tom et Jerry (ce qui est vrai !) et qu'il lui demande de ne pas être trop mûre pour son âge (elle a 17 ans). Ou celle où il prend à témoin le squelette dans la salle de classe de la trahison de son ami Yale-Michael et n'hésite pas à prendre Dieu pour modèle...
L'eau à la bouche ? Rendez-vous là : Manhattan (1979) de Woody Allen.
Curieusement, il n'a pas vieilli. Bien sûr, il y a l'immonde frange frisotée de Diane Keaton, une chienne comme disait ma grand-mère (j'avais la même), les lunettes-hublots de Michael Murphy, son short flottant des plus seyants quand il joue au squash... Dans l'appartement de Mary-Diane, le téléphone en bakélite blanc ne cesse de faire entendre sa sonnerie aigrelette (pas de portable collé à l'oreille encore...), alors qu'elle tape ses articles sur sa Remington, l'ancêtre de notre MacBook. Quant à Woody Allen, le générique de fin a beau nous apprendre qu'il est habillé par Ralph Lauren, il reste toujours le même, avec ce style intemporel qui n'appartient qu'à lui.
Malgré ces quelques anachronismes, Manhattan, près de 30 ans après sa sortie, n'a pas pris une ride sans qu'on puisse vraiment dire pourquoi. Le fait qu'il ait été tourné en noir et blanc peut-être, la qualité de la photo qui fait que New York n'a jamais été aussi bien filmée, la musique de Gershwin - ah cette Rapsody in Blue ! ... - ou bien les thèmes abordés toujours actuels. Isaac-Woody y épingle le snobisme d'un microcosme intellectuel New-Yorkais qui tout aussi bien pourrait être de nos jours celui des bobos germanopratins.
Voici trois bonnes raisons parmi d'autres de revoir Manhattan :
Pour la scène où Isaac rencontre Mary, la journaliste pédante qui relègue son Dieu Bergman au rang de ringard, et l'entendre dire à sa girl friend : "Van Gogh ? Elle a dit Van Gogh ?" en essayant d'imiter son accent guttural qui se veut authentiquement batave. Pour celle où il dit à Tracy-Mariel Hemingway qu'elle a la voix de la souris de Tom et Jerry (ce qui est vrai !) et qu'il lui demande de ne pas être trop mûre pour son âge (elle a 17 ans). Ou celle où il prend à témoin le squelette dans la salle de classe de la trahison de son ami Yale-Michael et n'hésite pas à prendre Dieu pour modèle...
L'eau à la bouche ? Rendez-vous là : Manhattan (1979) de Woody Allen.
4 commentaires:
C'est mon film préféré de Woody Allen avec Hannah et ses soeurs...
Oui Hannah et ses sœurs est aussi un de mes préférés ... faudrait que je le revois. Merci de tes commentaires, je me sentais un peu seule, à part les visites de Bérangère. Tiens, on l'entend pas beaucoup ces jours-ci ...
Tain t'es rapide comme l'éclair toi...A peine ai-je posté que tu commentes. Moi mon préféré avec Diane Keaton c'est " Tout peut arriver" avec Nicholson. And you know why ? L'année du tournage, Diane (on se connait un peu, c'est pour cela que je l'appelle par son prénom) ) Diane a 58 ans et elle parait dix de moins...
Alors je me dis: " ma poule, y a de l'espoir "
Non je déconne mon préféré c'est Annie Hall de notre ami Woody.
PS: A vendredi.
Aaaah, Manhattan !!!
Mon premier Woody Allen ! Quelle émotion ! Quel moment extraordinaire ! Je crois aussi que c'est mon préféré !
Enregistrer un commentaire