Je prends la parole, une fois n'est pas coutume, pour me plaindre du traitement dont je suis victime de la part de l'auteure de mes jours. Voici quelques mois, celle-ci avait pourtant célébré en grandes pompes mon cinquième anniversaire, et m'avait même donné pour l'occasion un petit frère alors que je n'en demandais pas tant. Et puis, depuis trois mois, plus rien. Je suis devenu une page blanche, un laissé pour compte, un blog en jachère, mes posts restant inexorablement poste restante ...
J'ai mené ma petite enquête car enfin, je la voyais bien du coin de mon écran continuer à taper sur le clavier de son ordinateur voire même à tapoter de manière compulsive sur le modèle réduit qu'elle tient en permanence dans sa main. Pourquoi continuait-elle à écrire partout sauf chez moi ?
A force de me dévisser la tête et d'aller voir dans les coins de ce truc qu'on appelle Windows - et qui porte bien son nom -, j'ai fini par repérer mon rival. Cet impudent se nomme Facebook et claironne partout qu'il fédère désormais un milliard d'individus dans le monde, ce qui le placerait en 3è position des pays les plus peuplés de la planète s'il en était un, de pays.
Tout ce qu'elle gardait pour moi auparavant, ses sautes d'humeur, ses coups de cœur et ses coups de gueule, ses chroniques d'ici et d'ailleurs, elle préfère maintenant les confier à son "mur". Elle montre ses photos, partage ses trouvailles, rebondit sur son "fil d'actualité", se met en scène dans son "journal", change son "profil" comme de tenue ... et parle en direct ou en différé à des "amis" qu'elle avait perdus de vue pendant des années, ce qui ne semblait pas l'empêcher de vivre jusque là.
Mais voilà, elle est toute contente aujourd'hui de les avoir retrouvés par la magie de ce machin qui prétend créer du lien entre des gens qui sont à des milliers de kilomètres les uns des autres. Oui, je suis amer et je sens que je ne peux pas lutter. Il me reste l'espoir qu'un jour elle finisse par se fatiguer et me revienne ... Et encore, j'ai de la chance, elle ne s'est pas mise à gazouiller !
A force de me dévisser la tête et d'aller voir dans les coins de ce truc qu'on appelle Windows - et qui porte bien son nom -, j'ai fini par repérer mon rival. Cet impudent se nomme Facebook et claironne partout qu'il fédère désormais un milliard d'individus dans le monde, ce qui le placerait en 3è position des pays les plus peuplés de la planète s'il en était un, de pays.
Tout ce qu'elle gardait pour moi auparavant, ses sautes d'humeur, ses coups de cœur et ses coups de gueule, ses chroniques d'ici et d'ailleurs, elle préfère maintenant les confier à son "mur". Elle montre ses photos, partage ses trouvailles, rebondit sur son "fil d'actualité", se met en scène dans son "journal", change son "profil" comme de tenue ... et parle en direct ou en différé à des "amis" qu'elle avait perdus de vue pendant des années, ce qui ne semblait pas l'empêcher de vivre jusque là.
Mais voilà, elle est toute contente aujourd'hui de les avoir retrouvés par la magie de ce machin qui prétend créer du lien entre des gens qui sont à des milliers de kilomètres les uns des autres. Oui, je suis amer et je sens que je ne peux pas lutter. Il me reste l'espoir qu'un jour elle finisse par se fatiguer et me revienne ... Et encore, j'ai de la chance, elle ne s'est pas mise à gazouiller !
15 commentaires:
Avec 2175 ami-e-s, ce n'est pas étonnant qu'elle y passe du temps !
C'est pour cela que je n'ai jamais eu envie d'y aller ...
Heureuse de te lire à nouveau ...
Bises du soir
Marie-Ange
Dommage pour celles, comme moi qui ne sont pas sur le réseau.
Pas de mur chez moi , contente aussi de te retrouver !
En même temps on ne dit pas les mêmes choses, le blog est plus intimiste, plus personnel (dit celle qui n'a plus réussi à rien écrire depuis une éternité !).
Pas de mur pour moi, heureuse de te relire même si les blogueuses qui te lisaient sont un peu vexées de se voir préférer un machin qui perd ses actions plus vite que ses utilisateurs...heure-bleue
@ François, ma popularité n'est pas si grande, à peine 1/10e de ton chiffre ;)
@ Marie-Ange, Mab, Brigitte, Heure-bleue, merci mes chères amies d'être toujours aussi fidèles au poste ! Je vais vous envoyer un petit mail pour donner de plus amples nouvelles :)
Et rassurez-vous, je ne mets pas un point final à ce blog même s'il est vrai que Fbk me bouffe du temps :(
@ Hermione, bon, justement là, tu t'y remets quand ???
J'ai trois amis sur FB et c'est amplement suffisant :D
Je ne vois toujours pas ce qui est si addictif dans ce truc assez basique.
@ Valérie, je me pose la même question à propos de Twitter, il faudrait qu'on se briefe l'une l'autre ;)
En fait, c'est juste une question de format. Personnellement, Fbk me convient mieux de ce point de vue là.
J'aime bien FB mais y passe peu de temps, sauf aux feux rouges en voiture ou dans le métro quand il y a du réseau!! C'est un moyen facile de rester en lien avec certaines personnes. Mais il est vrai que j'envoie aussi des cartes postales, sorte d'ancêtre de FB ;-)
Tu y reviendras, à ce coin de blog où on ne parle de soi en 120 caractères ;)
Belle aventure facebookienne, j'ai aimé venir ici :))
Cloudy
J'aime pôôôô Fb... mais j'aime bien te lire ici :)
Je suis allée faire un tour sur Facebook mais je trouve que les blogs sont bien plus riches et plus intéressants.
C'est sur le conseil (très vif) de mon éditeur que j'ai une page "visage livre", je ne sais pas si cela me rapporte des lecteurs en plus, mais ce que je sais c'est qu'à chaque fois qu'un "ami" tousse j'en ai les postillons sur ma page et cela commence sérieusement à me cavaler sur la coloquinte...
@ Jean-Mi, je comprends mais je dirais que Facebook c'est un peu l'auberge espagnole, on y trouve de tout et il faut être vigilant quant au choix de ses "amis". Personnellement, je joue beaucoup sur les listes : je "cible" (même si le mot semble affreux) ce que je diffuse à qui ;)
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