Chez nous en ce moment, c'est ambiance "Tout était en l'air au Château de Fleurville". Notre propriétaire nous avait informés lors de la remise des clés qu'il envisageait de remplacer les fenêtres par des double-vitrages. Après tout, un proprio soucieux du bien être de ses locataires, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval (j'adore cette expression désuète), et nous n'allions pas nous en plaindre. Les délais étant toujours un peu flous avec les artisans, je n'avais donc qu'une vague idée de la date desdits travaux mais pas une seconde je n'avais imaginé qu'ils commenceraient ... en décembre. Me voilà donc grelottant dans mon salon, livrée aux courants d'air vu que les ouvriers se sont attaqués à trois portes-fenêtres en même temps. Par ailleurs, comme il a fallu faire de la place au chantier, je me retrouve échouée au milieu d'un véritable cataclysme. Pour couronner le tout, notre zélé propriétaire fait aussi repeindre la cage d'escalier de l'immeuble. Je suis donc la seule à slalomer dans la journée entre les échelles et les pots de peinture. Mes voisins et mon homme sont partis toute la journée vu qu'ils travaillent, eux, mais moi je suis là et comme on est en hiver, justement je comptais hiberner un peu. C'est vrai quoi, en été, on peut laisser les fenêtres ouvertes, aller se promener, prendre son café à la terrasse du bistrot d'en-bas et même, soyons fou, en profiter pour aller respirer l'air du grand large à l'Océan ou au Bassin (c'est à ça qu'on reconnaît les vrais Bordelais). Mais en ce moment, avec les températures polaires, le dérèglement climatique, et tout, et tout, on n'a qu'une envie, c'est de rester sous la couette avec un policier (façon de parler, bien sûr... comme disait avec candeur une amie, pourquoi un policier pourquoi pas un militaire ?). Les ouvriers sont deux petits jeunes gens très sympathiques et bien élevés qui rangent tout bien comme il faut le soir avant de partir. Le temps d'avoir l'impression d'un retour à la normale, les revoilà, et que je te ponce, que je te gâche du plâtre, et que je te soulève des tonnes de poussière. Dans ce contexte que toute ménagère de moins (ou de plus) de 50 ans visualise très bien à cet instant précis, devinez ce que m'a fait mon cher et tendre. Il a invité ce soir une collègue à venir prendre un verre ! Quand je lui ai demandé si on ne pouvait pas remettre à un autre soir, il m'a rassurée. Ne t'inquiète pas, c'est une fille très simple. Elle peut-être mais pas moi !
Divers.
Il y a 1 jour
12 commentaires:
OOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!
Elle est gonflée cette propriétaire, tu n'as qu'a lui demander qu'elle baisse le prix de la location de ce mois de travaux!!!ceci dit à l'heure de ce petit message,ce doit être terminé, ça va très vite les changements de fenêtres maintenant. mais j'y pense, il n'y a pas près de chez toi une librairie-café bien chauffée où tu peux rester une partie de la journée? si sûrement...bon courage pour ces heures difficiles ma petite poule noire.
Ma bonne Madame de Fleurville,
Heureusement que vos petites Camille et Madeleine n'étaient pas au château en cette période glaciale. Et quelle chance que vous ayez trouvé un aimable gradé de la maréchaussée royale disposé à vous réchauffer !
Je vous embrasse ma douce amie.
Ah ah ah...je me marre ! C à quelle l'heure l'apéro ?
"Ne t'inquiète pas, c'est une fille très simple. Elle peut-être mais pas moi ! "
cette phrase pourrait te décrire à l'endroit comme à l'envers.
PS: dis moi je me pose la question d'un S à ne t'inquiète(s) pas..??.mais bon, C toi Maître Capello !
- A Béatrice, c'est un propriétaire et il a le mérite de bien faire les choses. Je crois que pour le timing, il est comme nous, il subit le bon vouloir des artisans ;)
- A ma chère amie, Madame de Rosbourg, je compte sur votre légendaire discrétion à propos de ce beau représentant de la soldatesque.
- A Miss Grain de Beauté des Côtes d'Armor, je ne sais pas comment je dois le prendre ... Mais bon, BrB sera sûrement d'accord avec toi ;)
Je dirais sans "s" car c'est à l'impératif.
A chacun son tour, à toi la poussière, à moi le nettoyage.. Je vois que Bérangère est toujours vivante...
Je t'ai reconnu Madame de Rosbourg, enfin je pense!
Madame Fichini.
C'est tellement difficile d'avoir les artisans quand on le souhaite! réjouis toi de ton futur confort, dis à ton mari "ok mais dans un sweet bar alentours" et emmène ton militaire-euh! policier- dans la bibliothèque la plus proche pour y passer l'après midi. ça pourrait changer ton ressenti, qu'en penses-tu?
- à Hb, oui elle est toujours vivante (comme le canard de Robert Lamoureux), et la plume toujours aussi affûtée mais elle est juste en panne de blog, je pense...
- à Madame Fichini, tu m'as bien fait rire mais ce n'est pas très flatteur pour toi ;)
- A M-M, la collègue s'est avérée charmante, le genre qui pourrait devenir une amie si nous habitions dans la même région. Elle s'est extasiée sur l'appartement (que j'avais eu le temps de ranger et la pénombre aidant, on ne voyait pas trop la poussière) et nous avons dîné dehors ce qui m'a changé les idées :)
Ton cher et tendre est comme le mien , capable d'inviter " à la bonne franquette" au moment le plus propice ,et il ne touche pas une gamelle !!
Mais tu es de retour !!!!
J'ai vraiment du retard à rattraper. En tout cas, j'aime beaucoup ton ultime remarque. Elle m'a bien fait sourire parce que je m'y retrouve trait pour trait.
- A Brigitte, tous les mêmes ;)
- A Incertaine, oui, depuis fin septembre en France et mi-octobre, installée à Bordeaux. Contente de voir que tu recommences à fréquenter la "blogo". Et oui, ça ne m'étonne pas que tu te sois retrouvée dans ma dernière phrase :)
Je vois que tu es comme moi (sourire) ...
Je suis capable d'astiquer ma maison pendant toute une journée pour une visite de cinq minutes d'où quelques prise de bec avec mon cher et tendre ...
J'espère que tu n'as plus froid ...
Très beau dimanche
Marie-Ange
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