lundi 26 octobre 2009

Inde moins deux semaines

Pour la fête du soleil, des milliers de fidèles hindous se sont rassemblés samedi 24 octobre, sur les bords du lac Hussain Sagar, en Inde, près de Hyderabad, en déposant des offrandes sur l’eau. (Noah Seelam/AFP).

Depuis le temps qu'on en parlait, j'avais fini par me demander si nous partirions un jour. Depuis notre faux départ pour l'Algérie il y a deux ans, je me répétais que quelque chose finirait bien par se mettre en travers de nos projets. Chat échaudé craint l'eau froide. Cette fois, nous avons nos billets d'avion et nos passeports sont à l'Ambassade de l'Inde qui devrait nous les renvoyer d'ici une semaine munis du précieux sésame. Dans la foulée, nous avons demandé un visa pour Zuzu censée venir nous rejoindre pour Noël. Nous n'avons pas consulté les astrologues pour savoir si la date choisie, le 10 novembre, était de bonne augure, et nous aurions peut-être dû. Ainsi, le jour de l'indépendance de l'Inde devait être le 15 août 1947, avant que des pythies locales ne le déclarent "jour maudit par les astres". C'est ainsi que le choix se porta finalement sur le 14 août à minuit d'où le titre "Cette nuit, la liberté" de l'excellente saga de Lapierre et Collins que je viens de relire. Cela dit, l'Andhra Pradesh, où se trouve Hyderabad, notre point de chute, fut le dernier état princier à rallier l'Inde indépendante en 1949. Le royaume de Hyderabad avait alors à sa tête un nizam (l'équivalent musulman du maharadja hindou), 7ème du nom, sans doute le personnage le plus extravagant de son époque. Il était à la tête de l'état le plus peuplé des Indes - 20 millions d'Hindous et 3 millions de Musulmans, - situé en plein cœur de la péninsule indienne. C'était le seul souverain indien à pouvoir se prévaloir du titre d'"Altesse Exaltée", distinction conférée par l'Angleterre en remerciement des 5 milliards d'anciens francs dont il avait fait don à la couronne au moment de la première guerre mondiale. En 1947, il passait pour être l'homme le plus riche du monde, battait monnaie et possédait le fameux Koh-i-Noor - "la Montagne de Lumière", un fabuleux diamant de 280 carats, joyau du trésor des empereurs mogols. Ce qui n'empêchait pas ce vieillard chenu d'1,50 m pour 40 kg d'être d'une pingrerie légendaire. A suivre...

4 commentaires:

Simplement ... a dit…

Je ne peux m'empêcher de rêver en te lisant ...
J'espère que tu nous feras parvenir des billets parfumés de ce pays qui me paraît un peu irréel.
Je t'embrasse tendrement.
Marie-Ange

heure-bleue a dit…

Tu pars en vacances ou tu suis ton mari qui a été choisi pour un nouveau poste ?...

bricol-girl a dit…

J'ai hâte de lire des aventures indiennes

La petite poule noire a dit…

- Heure-bleue, BrB part en mission de 6 mois là-bas. Comme je n'ai plus de boulot ni d'enfant à la maison, j'en profite pour le suivre :)