Je
venais
remplacer au pied levé le rédacteur en chef du magazine municipal.
Quelques mois
plus tard, j'étais de retour. Cette fois, c'était l'hiver, le fleuve
sortait de son lit et, à la mairie, la traditionnelle cérémonie des vœux
battait son
plein. Je me sentais déjà des vôtres, loin d'imaginer que ce serait
bientôt le
cas.
A la faveur du départ, cette fois définitif, de mon prédécesseur, je postulais à son remplacement et fus choisie parmi six candidats. Du jury de sélection, il ne reste plus grand monde mais jamais je ne les remercierai assez de m'avoir fait confiance.
Quinze mois, quelques dizaines de communiqués de presse, six magazines municipaux, autant de journaux internes et des tas de réunions après, me voilà sur le point de partir. Au delà de ce que qu'a été mon quotidien et que résume la petite énumération ci-dessus, ce que je retiens par dessus tout c'est l'aventure humaine que j'ai vécue parmi vous.
Je suis arrivée sans rien connaître ou presque d'une collectivité. Avec vous, j'ai découvert combien ce milieu pouvait être passionnant. J'ai rencontré des collègues motivés pour la plupart, pointus dans leur domaine, et surtout soucieux du bien public (et non, les fonctionnaires ne sont pas tout des fainéants !).
J'ai aussi rencontré des élus qui, là aussi dans leur grande majorité, avaient le sens du devoir qu'implique leur mandat et le respect du travail des agents, même si tout n'était pas rose tous les jours (sans mauvais jeu de mot...). Je pensais qu'ils étaient tous comme ça. Je me trompais.
A la faveur du départ, cette fois définitif, de mon prédécesseur, je postulais à son remplacement et fus choisie parmi six candidats. Du jury de sélection, il ne reste plus grand monde mais jamais je ne les remercierai assez de m'avoir fait confiance.
Quinze mois, quelques dizaines de communiqués de presse, six magazines municipaux, autant de journaux internes et des tas de réunions après, me voilà sur le point de partir. Au delà de ce que qu'a été mon quotidien et que résume la petite énumération ci-dessus, ce que je retiens par dessus tout c'est l'aventure humaine que j'ai vécue parmi vous.
Je suis arrivée sans rien connaître ou presque d'une collectivité. Avec vous, j'ai découvert combien ce milieu pouvait être passionnant. J'ai rencontré des collègues motivés pour la plupart, pointus dans leur domaine, et surtout soucieux du bien public (et non, les fonctionnaires ne sont pas tout des fainéants !).
J'ai aussi rencontré des élus qui, là aussi dans leur grande majorité, avaient le sens du devoir qu'implique leur mandat et le respect du travail des agents, même si tout n'était pas rose tous les jours (sans mauvais jeu de mot...). Je pensais qu'ils étaient tous comme ça. Je me trompais.
La vague bleue
des dernières élections municipales les a balayés. Bien que contractuelle avec
une échéance proche, je ne me suis pas sentie tout de suite menacée. Je
pensais naïvement que mon travail plaiderait pour moi. Là aussi, je me
trompais. Je me console
en me disant que s'ils n'ont pas cherché à me connaître, je n'ai pas perdu grand
chose à ne pas les avoir connus davantage.
J'aurais tant
voulu que cette belle aventure se poursuive. Même s'il m'est arrivé de m'agacer,
de râler, de tempêter, j'ai vraiment eu du plaisir à franchir chaque jour les
portes de la mairie. J'emporte dans
mes valises un petit bout de S. et dans mon cœur, un peu de chacun de
vous...
Je conclurai ce message par cette phrase de Paulo Coelho : "Rien dans ce monde n'arrive par hasard".
Je conclurai ce message par cette phrase de Paulo Coelho : "Rien dans ce monde n'arrive par hasard".
12 commentaires:
Je ne sais pas où est ce S. qui est passé du rose au bleu lors des dernières élections mais j'espère qu'ils garderont leurs jardiniers à défaut d'avoir l'intelligence de voir si la professionnelle de la communication est partisane ou pas.
Bon courage pour la suite
Merci François le Niçois, belle preuve de fidélité !
Même les jardiniers ont dû s'adapter, on est passé de la gestion différenciée avec des parterres de fleurs un peu fouillis au gazon de Wimbledon ;)
Égoïstement, je dirais tout d'abord que cela nous donne le plaisir de te retrouver. Mais plus sérieusement, quelle idiotie de leur part ! Te connaissant (un peu), je sais que jamais tes convictions n'auraient nui à la qualité de ton boulot. Mais comme disait Brassens (et la citation m'autorise le gros mot), "quand on est con, on est con" ;)
Je pense comme hermione et je me dis, en fois de plus, que la politique est un vrai pot de pus, ici le journal du coin est devenu bleu et sans intérêt...heure-bleue...
Le monde du travail est sans pitié. Et ce qui est terrible, c'est que même si on est compétent, on peut être considéré comme inutile.... Bon courage.
Merci les copinautes, quel plaisir de vous retrouver !
N'hésitez pas à me suivre sur A la vitesse (lien en haut à droite), nouveau blog avec des textes plus courts et oui, enfin, quelques photos ;)
C'est une belle expérience malgré tout. Je vais te suivre à nouveau !
Fauvette
On est dans le monde du kleenex , jetable après avoir servi , mais , c'est avec plaisir qu'on te retrouve , j'ai cliqué par hasard aujourd'hui !
Merci Brigitte de ta fidélité. J'ai ouvert un autre blog, plus "light", plus dans l'air du temps... C'est là : http://alavitesseouletempspasse.blogspot.fr/
A bientôt de te lire !
Ils avaient peut-être simplement quelqu'un à placer...
dieu merci il y a mon Netvibe qui me signale quand un blog se réveille ;) et du coup je vais aller voir ton nouveau blog. Tu as retrouvé un autre poste maintenant ?
allez, on est le 26, je peux encore te souhaiter une belle et riche année 2018 :)
Bonjour Valérie, je ne vois ton comm qu'aujourd'hui ! Pour répondre à ta question, oui, j'ai retrouvé un job et non, car ça n'a pas duré.
Depuis, je me consacre à la généalogie et ouvert un autre (!) blog sur ce thème : http://aldaxkatik-aldaxkara.blogspot.fr/
Il est un peu tard pour te souhaiter à mon tour une bonne année mais merci de me suivre ici ou là ;=)
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