
vendredi 30 octobre 2009
Préjugés

Libellés :
La vie comme elle va,
Magritte addict
mardi 27 octobre 2009
Son Altesse Exaltée

lundi 26 octobre 2009
Inde moins deux semaines

Depuis le temps qu'on en parlait, j'avais fini par me demander si nous partirions un jour. Depuis notre faux départ pour l'Algérie il y a deux ans, je me répétais que quelque chose finirait bien par se mettre en travers de nos projets. Chat échaudé craint l'eau froide. Cette fois, nous avons nos billets d'avion et nos passeports sont à l'Ambassade de l'Inde qui devrait nous les renvoyer d'ici une semaine munis du précieux sésame. Dans la foulée, nous avons demandé un visa pour Zuzu censée venir nous rejoindre pour Noël. Nous n'avons pas consulté les astrologues pour savoir si la date choisie, le 10 novembre, était de bonne augure, et nous aurions peut-être dû. Ainsi, le jour de l'indépendance de l'Inde devait être le 15 août 1947, avant que des pythies locales ne le déclarent "jour maudit par les astres". C'est ainsi que le choix se porta finalement sur le 14 août à minuit d'où le titre "Cette nuit, la liberté" de l'excellente saga de Lapierre et Collins que je viens de relire. Cela dit, l'Andhra Pradesh, où se trouve Hyderabad, notre point de chute, fut le dernier état princier à rallier l'Inde indépendante en 1949. Le royaume de Hyderabad avait alors à sa tête un nizam (l'équivalent musulman du maharadja hindou), 7ème du nom, sans doute le personnage le plus extravagant de son époque. Il était à la tête de l'état le plus peuplé des Indes - 20 millions d'Hindous et 3 millions de Musulmans, - situé en plein cœur de la péninsule indienne. C'était le seul souverain indien à pouvoir se prévaloir du titre d'"Altesse Exaltée", distinction conférée par l'Angleterre en remerciement des 5 milliards d'anciens francs dont il avait fait don à la couronne au moment de la première guerre mondiale. En 1947, il passait pour être l'homme le plus riche du monde, battait monnaie et possédait le fameux Koh-i-Noor - "la Montagne de Lumière", un fabuleux diamant de 280 carats, joyau du trésor des empereurs mogols. Ce qui n'empêchait pas ce vieillard chenu d'1,50 m pour 40 kg d'être d'une pingrerie légendaire. A suivre...
Libellés :
La vie comme elle va,
Pérégrinations
jeudi 22 octobre 2009
Appelez-moi Micheline

Lorsque j'étais petite, nous habitions le long d'une voie ferrée une rue qui portait le joli nom de "Boulevard de la petite vitesse". C'était un temps où les trains étaient tractés par des michelines et où d'accortes garde-barrières qui habitaient de coquettes maisons fleuries avaient tout pouvoir de vous faire patienter, vous, votre vélo ou l'auto familiale, le temps que passe un tortillard. C'était avant le Corail, le TGV, le TER, le Thalys ou l'Eurostar, tous ces jolis noms ou acronymes, synonymes de vitesse assurée et de temps gagné pour arriver à destination.
Longtemps, j'ai cru que je suivais moi aussi cette perpétuelle accélération du mouvement. J'étais "dans le coup", toujours à la pointe des nouvelles technologies et des moyens de communication. En 1995, j'avais déjà un modem (qui faisait un bruit de moissonneuse-batteuse enrouée), une adresse Compuserve avec une combinaison de chiffres impossible à retenir.
Le soir, j'écrivais sur mon PC de longs mails à mon chéri qui étudiait sur la côte ouest des Etats-Unis, et je les lui envoyais le lendemain de mon bureau à l'heure où mes collègues n'étaient pas encore arrivés (à cause du fameux modem peu discret, vous suivez ?). Aujourd'hui, je reste plus ou moins "branchée", j'ai un blog (voire deux ou trois, selon les moments et la nature de mes propos*), un compte Fessebouc, des albums photo sur Pi***aweb, je tchatte avec ma fille, mes nièces et mes copines, je joue à des jeux vidéo (enfin, un), bref, j'assure encore pas trop mal.
Sauf que, depuis peu, je constate une baisse de mon régime de croisière. Par exemple, je suis incapable d'emporter mon ordi portable sans faire suivre la souris sans fil, ma soeur lit ses mails sur son Iphone, alors que moi, je n'arrive pas à faire défiler les menus sans loucher par dessus mes lunettes, je n'arrive pas à envoyer de textos en mode T9, et aujourd'hui, ma fille a dû m'expliquer que quand j'écrivais à quelqu'un sur FB, il ne fallait pas que je le fasse depuis "mon" mur sinon tout le monde voyait ce que j'écrivais. Et voilà comment on se retrouve un jour coincé au passage à niveau(x) ...
Longtemps, j'ai cru que je suivais moi aussi cette perpétuelle accélération du mouvement. J'étais "dans le coup", toujours à la pointe des nouvelles technologies et des moyens de communication. En 1995, j'avais déjà un modem (qui faisait un bruit de moissonneuse-batteuse enrouée), une adresse Compuserve avec une combinaison de chiffres impossible à retenir.
Le soir, j'écrivais sur mon PC de longs mails à mon chéri qui étudiait sur la côte ouest des Etats-Unis, et je les lui envoyais le lendemain de mon bureau à l'heure où mes collègues n'étaient pas encore arrivés (à cause du fameux modem peu discret, vous suivez ?). Aujourd'hui, je reste plus ou moins "branchée", j'ai un blog (voire deux ou trois, selon les moments et la nature de mes propos*), un compte Fessebouc, des albums photo sur Pi***aweb, je tchatte avec ma fille, mes nièces et mes copines, je joue à des jeux vidéo (enfin, un), bref, j'assure encore pas trop mal.
Sauf que, depuis peu, je constate une baisse de mon régime de croisière. Par exemple, je suis incapable d'emporter mon ordi portable sans faire suivre la souris sans fil, ma soeur lit ses mails sur son Iphone, alors que moi, je n'arrive pas à faire défiler les menus sans loucher par dessus mes lunettes, je n'arrive pas à envoyer de textos en mode T9, et aujourd'hui, ma fille a dû m'expliquer que quand j'écrivais à quelqu'un sur FB, il ne fallait pas que je le fasse depuis "mon" mur sinon tout le monde voyait ce que j'écrivais. Et voilà comment on se retrouve un jour coincé au passage à niveau(x) ...
* A ceux qui sont surpris de me voir revenue ici, je dirais seulement : "Souvent femme varie, bien fol est qui s'y fie".
Libellés :
La vie comme elle va,
Magritte addict
lundi 5 octobre 2009
Blog en jachère

Libellés :
Magritte addict,
Parlez-moi de moi
Inscription à :
Articles (Atom)