Nous faisons en fin de compte pas mal de kilomètres pour nous rendre sur les sites touristiques. Nous avions décidé de consacrer la journée à Sangimignano et nous sommes passés par la route des vins, ce qui n’était pas le plus court chemin même si le détour en vaut la peine tant les paysages sont à couper le souffle. Avec tout ça, nous sommes arrivés à la plus mauvaise heure sur place, et nous avons mis une demi-heure pour nous garer au pied des remparts et raté le marché. Notre premier achat de touristes a été … un parapluie. En effet, un gros orage nous attendait sitôt passée la Porta San Giovanni. Heureusement, il a été de courte durée et la chaleur a repris ses droits. J’ai oublié de le mentionner mais il fait plus de 30° depuis notre arrivée en Italie. L’après-midi, il n’est pas rare que la température flirte avec les 35 voire 37°. Sangimignano est bien sûr de toute beauté mais nous l’avons trouvé trop touristique. Ca rappelle un peu les Baux de Provence où le charme est un peu gâché par le temps passé à se garer et l’affluence. Début septembre et en semaine, nous ne nous attendions pas à cela. Qu’est-ce que cela va être à Sienne et Florence ? Nous avons fait l’impasse sur le musée et préféré une visite à la Collégiale, célèbre pour ses deux séries de fresques représentant des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, et à l’église de Sant’Agostino. Là, j’ai eu un véritable coup de cœur pour la « Vierge à l’Enfant avec huit saints » peinte en 1494 par Pier Francesco Fiorentino. Je me suis sentie bêtement émue et très sensible à l’ambiance du lieu. De retour à la Villa la Grotta, nous nous sommes mis en quête d’un restaurant et nous en avons dégotté un dont le nom fait encore sourire « la osteria dell’oca satolla » qui, si j’ai bien compris signifie « l’auberge de l’oie pansue » ou repue ? Ce que nous étions en repartant. Ciao !
légère
Il y a 20 minutes
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