Je réfléchis actuellement à un autre mode d’expression que mes petits cahiers ou les chroniques auxquelles je viens de mettre un point final fin décembre après dix ans de prose en pointillés. Alors to blog or not to blog ? J’avoue que je suis tentée par l’aventure. Cela me permettrait d’allier l’écriture à la photo que j’aime beaucoup également.
Tandis que je me tâte, voilà que mon amie B. décide de mettre un point final à son blog essentiellement car il lui prend trop de temps. Elle écrit le 26 janvier sous le titre très gainsbourgien : « Je suis venue vous dire que je m’en vais », je cite : « j'ai créé ce blog pour nos amis, ceux qui vivent loin de nous. Pour qu'ils puissent prendre de nos nouvelles et laisser des commentaires. Mais les amis n'aiment pas cette façon impersonnelle de communiquer. Ils lisent, pas tous, mais ne commentent jamais ou très rarement, c'est sur l'e-mail privé qu'ils laissent des messages. Bizarrement ce blog a trouvé un autre auditoire. Vous, les pas amis, la foule des anonymes du net. Et je me suis prise au jeu et les commentaires de plus en plus nombreux m'ont donné envie de continuer. Car j'aime écrire et donc être lue. J'ai raté une cible, j'en ai trouvé une autre, l'important est qu'il y ait eu rencontre.»
Bien que je fasse partie de la première « cible », celle des amis restés au loin, je venais de temps en temps lire sur son blog les textes de B. qui écrit bien et le sait. Je l’ai suivie de Singapour à Jérusalem, au hasard des dernières mutations de son mari. Grâce à elle, j’ai un peu voyagé. Mais B. est assez show off, moins pudique que moi, et j’ai parfois été choquée de la voir livrer en pâture à des inconnus une part intime d’elle-même. C'est une chose que je ne voudrais à aucun prix. En même temps, comme dit mon perspicace de mari, quel intérêt de faire un blog si personne ne le lit ? Pas faux.
Il existe des milliers de blogs. Grâce à l’effet des skyblog*, les jeunes s’y sont précipités. Je lis quelque part que les français en sont friands et que, grâce à cela, ils ont redécouvert le goût de l’écriture. Bon, bien sûr, la plupart du temps, le style en est déplorable, c’est bourré de fautes d’orthographe mais on découvre quelquefois de véritables pépites.
Sans tomber dans la parano, on parle aussi des effets pervers. Des élèves ont ainsi été sanctionnés pour avoir calomnié l’un de leurs profs, des pédophiles se promènent sur des sites où de jeunes mamans innocentes mettent en scène leurs chérubins, certaine jeune fille qui mettait des photos d’elle sur son blog aurait été suivie par un pervers. Mais à chaque médaille son revers...
Sans tomber dans la parano, on parle aussi des effets pervers. Des élèves ont ainsi été sanctionnés pour avoir calomnié l’un de leurs profs, des pédophiles se promènent sur des sites où de jeunes mamans innocentes mettent en scène leurs chérubins, certaine jeune fille qui mettait des photos d’elle sur son blog aurait été suivie par un pervers. Mais à chaque médaille son revers...
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