Ouverture de la nuit, c'est le nom de cette toile. Elle est de Geneviève Asse et je l'ai découverte un jour au Musée des Beaux-Arts de Rennes. Pourquoi certains tableaux vous parlent plus que d'autres ? Mystère. Je ne voulais pas terminer l'année sur une note triste or mon précédent billet n'était pas gai. Je sens que celui-là sera en demie teinte à l'image de cette année qui se termine. Il n'est pas 19 heures et j'ai déjà hâte que cette nuit du 31 décembre soit passée.
A chaque fois, je me demande ce qui nous pousse encore à vouloir à tout prix accomplir ce rituel de passage. Ce soir, une fois de plus, je me suis laissé persuader de réveillonner. Nous retrouvons un couple de nouveaux venus à Bordeaux, esseulés comme nous. Ils ont réservé une table dans un restaurant branché de la ville, ou plutôt dans son annexe car c'était déjà complet. On nous a promis qu'il n'y aurait pas de cotillons ni de langues de belle-mère et que la musique d'ambiance se ferait discrète.
Nous allons encore faire bombance alors que nous avons à peine digéré les agapes de Noël. Il va falloir attendre les douze coups de minuit avant de pouvoir s'éclipser sans paraître grossier et pire, se congratuler au milieu d'une foule de parfaits inconnus. Même si mon mari et moi trouvons stupide de consacrer un budget pareil à une note de restaurant au lieu de nous offrir, je ne sais pas moi, des livres, on ne se sent pas d'annuler maintenant.
En tout cas, et ce sera ma première résolution de l'année 2012, l'an prochain, on réveillonne entre intimes ou pas du tout ! Bon, allez, ce n'est pas tout ça, je dois aller enfiler ma robe de bal et mes pantoufles de vair. Bonne année 2012 à vous qui passez !
PS : 1er janvier, une heure du matin : c'était une bonne soirée en fin de compte. Comme quoi.
A chaque fois, je me demande ce qui nous pousse encore à vouloir à tout prix accomplir ce rituel de passage. Ce soir, une fois de plus, je me suis laissé persuader de réveillonner. Nous retrouvons un couple de nouveaux venus à Bordeaux, esseulés comme nous. Ils ont réservé une table dans un restaurant branché de la ville, ou plutôt dans son annexe car c'était déjà complet. On nous a promis qu'il n'y aurait pas de cotillons ni de langues de belle-mère et que la musique d'ambiance se ferait discrète.
Nous allons encore faire bombance alors que nous avons à peine digéré les agapes de Noël. Il va falloir attendre les douze coups de minuit avant de pouvoir s'éclipser sans paraître grossier et pire, se congratuler au milieu d'une foule de parfaits inconnus. Même si mon mari et moi trouvons stupide de consacrer un budget pareil à une note de restaurant au lieu de nous offrir, je ne sais pas moi, des livres, on ne se sent pas d'annuler maintenant.
En tout cas, et ce sera ma première résolution de l'année 2012, l'an prochain, on réveillonne entre intimes ou pas du tout ! Bon, allez, ce n'est pas tout ça, je dois aller enfiler ma robe de bal et mes pantoufles de vair. Bonne année 2012 à vous qui passez !
PS : 1er janvier, une heure du matin : c'était une bonne soirée en fin de compte. Comme quoi.