vendredi 24 juin 2011

And the Winner Is ...

Oyez, oyez, copinautes, amis de la blogosphère, je prends aujourd'hui la suite de Valérie, d'Hermione et de Liwymi (merci à toutes les deux d'avoir pensé à moi) pour vous livrer à mon tour 7 petits secrets jusque là bien gardés. En général, je ne raffole pas des "chaînes" mais là, demandé si gentiment et avec des devancières aussi douées, je ne peux me dérober.  
  1. Commençons par le commencement : je suis née à l'envers. Un siège, ça s'appelle. A l'époque, pas de césarienne, le médecin a demandé à mon père s'il fallait sauver la mère ou l'enfant. Papa avait 23 ans, maman, 22, il a répondu "la mère", et je lui donne raison. Mais il faut croire que j'avais envie de naître car je me suis accrochée et  Maman aussi, Dieu merci !
  2. A 18 ans, j'ai eu un accident de moto assez rare. J'étais à l'arrière de la Suzuki de ma copine Fafate et je tenais une baguette de pain. A un moment, elle s'est penchée, le pain est tombé et comme une idiote, j'ai voulu le rattraper. Mon talon a été tranché par les rayons de la moto, à un centimètre du tendon d'Achille. J'en ai été quitte pour une grosse frayeur et un mois d'été (1976, la canicule !) à attendre que ma blessure cicatrise, le pied posé sur un coussin. 
  3. Je déteste le lait. Si on me force à en boire, j'avoue tout même ce que je n'ai pas commis !
  4. Je suis pleine de TOC. J'utilise toujours les mêmes stylos (Ball Pentel noir mine 7), les mêmes crayons (Bic Matic de toutes les couleurs), je bois mon café dans la même tasse ébréchée en porcelaine anglaise à fleurs bleues. C'est grave, Docteur ?
  5. Je fais les mots-croisés de Telerama depuis des années et je les finis toujours, dans un délai de deux jours à une semaine. Quand je suis contente, je mets un petit smiley en face, quand j'en ai bavé, je mets un petit bonhomme qui fait la gueule :(    
  6. J'ai la phobie des chauve-souris. Au Sri Lanka, une fois je suis sortie de la piscine où je faisais la planche en hurlant car, ouvrant les yeux, je les ai vues soudain tournoyer au-dessus de ma tête !  
  7. Mon premier chat s'appelait Gringo (j'étais dans ma période Lavilliers), il a pissé dans la valise d'une de mes copines et comme je l'ai grondé, il n'est jamais revenu. Mon deuxième chat, Pablo, est devenu aveugle ce qui ne l'a pas empêché de se sauver lui aussi. Comme j'en avais marre des matous fugueurs, cette fois, j'ai une petite chatte, Savannah, qui ne bouge jamais de la maison. Ça, c'est pour Hermione ...    
A mon tour de passer le relais à  Leslie, Lilie, Marie-Ange, Marie-Madeleine, Lakevio, Béatrice et Moukmouk. J'ai hâte de les lire !
 

      mercredi 22 juin 2011

      Et au milieu coule une rivière

      En arrivant à Bordeaux, la bien nommée, j'ai retrouvé avec plaisir les sensations que procure la présence de l'eau dans une ville.  J'ai eu dans ma vie la chance de presque toujours habiter dans un port ou près d'un fleuve, Sète, Bayonne, La Rochelle, Toulouse, Paris, Rennes.  J'aime marcher le long des berges, observer le va-et-vient des bateaux, paquebots, voiliers ou simples péniches, fixer la ligne d'horizon ou plonger mon regard dans les eaux changeantes du fleuve. Ce week-end, c'était la Fête du Fleuve à Bordeaux, une fête un peu gâchée par une météo capricieuse le samedi, beaucoup de vent et plusieurs grains qui ont contraint les promeneurs à des replis stratégiques sous les stands. Dimanche, la Garonne sous le soleil avait retrouvé sa foule des grands jours venue admirer le majestueux Belem ou la Belle Poule, et suivre les premières courses de traînières à Bordeaux dans le cadre de la Liga San Miguel (une compétition basque très physique qui réunit sur des barques géantes des équipages de rameurs professionnels). L'invitée d'honneur de cette Fête du Fleuve était Bilbao et samedi lors de l'inauguration, on pouvait apercevoir Iñaki Azkuna, le maire de Bilbao déambulant sur les planches avec Alain Juppé. Entre parenthèses, quelle santé il a cet homme-là, l'avant-veille il était encore à Alger avec Bouteflika ! C'est aussi grâce au Pays Basque espagnol que je me trouvais moi aussi sur le pont (c'est le cas de le dire). Une amie attachée de presse de Paris m'avait confié à cette occasion l'accueil des journalistes sur le stand de son client. Des journalistes, je n'en ai pas vu beaucoup, dans ce genre de manifestation c'est un peu comme si on décidait de baguer des mouettes... Mais la foule elle était au rendez-vous, surtout à l'heure de la dégustation du cidre, prétexte à tout un cérémonial : un jet puissant qui jaillit du tonneau ou "kupela" et est ensuite récupéré dans un verre que l'on doit boire cul sec. On appelle ça le "txotx" en basque, sorte d'onomatopée qui évoque le bruit du liquide sous pression lorsqu'il s'échappe du fût. Quant au fromage de brebis, on le sert de ce côté-ci des Pyrénées avec de la pâte de coing plutôt qu'avec de la confiture de cerise noire, un régal ! Car c'est bien connu, l'air du large ouvre l'appétit...